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L'Apiculture

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L’Apiculture

Présentation

Qu'est-ce que l' apiculture

« L’apiculture, c’est l’art d’élever et de soigner les abeilles domestiques en vue d’obtenir de leur travail dirigé le miel, la cire et les autres produits de la ruche (la gelée royale, le pollen et la propolis, voire le venin d’abeille) ».
C’est une branche de l’agriculture.
L’apiculture comme les autres activités d’élevage a ses aléas et ses contraintes. Quand le moment est propice, certaines interventions ne peuvent pas attendre, comme par exemple poser les hausses pour la récolte au plus fort de la miellée.
L’apiculture, ce n’est pas seulement récolter les produits de la ruche, c’est aussi protéger les abeilles des parasites, les nourrir. Ce travail, l’apiculteur l’accomplit tout au long de l’année, mais avec deux temps forts : les visites de printemps et d’automne.

L’entretien d’une ruche demande une vingtaine d’heures par an, au moins au début, avec une pointe d’activité au printemps et une partie de l’été.

L'apiculture : un loisir, une passion, une profession

L'apiculture : un loisir, une passion, une profession

Quel est le rôle de l’apiculture ?

À travers la pollinisation des plantes, les abeilles favorisent la production agricole qui assure la sécurité alimentaire, et à travers leurs produits à haute valeur nutritive (miel, gelée royale, pollen, etc.), la sécurité nutritionnelle de la population.

L’apiculture est un maillon essentiel de l’agriculture, puisqu’un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas si les abeilles disparaissaient. Sans les abeilles, pas de miel, mais pas non plus de fraises, d’aubergines, de poires ou d’amandes sur les étals des marchés…

L’apiculture rapproche de la nature

Découvrir et suivre la vie d’une colonie au fil des jours et des saisons est sans doute une des choses les plus passionnantes qui soit : le bruissement de l’essaim, le chant des reines, le va et vient des butineuses ou le travail des cirières laissent en nous autant d’impressions inoubliables.
L’apiculture c’est aussi une activité au grand air, un moyen de renouer avec la nature en se sentant en harmonie avec elle.
L’activité incessante des abeilles, chaque jour une colonie visite des millions de fleurs en assurant ainsi leur reproduction.
L’abeille est indispensable à la survie de milliers de plantes qui disparaitraient faute de pollinisation.

L’apiculteur peut être fier de pratiquer une activité nécessaire à l’équilibre de la nature.
Attention : l’abeille possède un dard dont elle se sert pour se défendre. Les piqûres font partie du jeu. Les cas d’allergie sont peu fréquents mais ils existent, et dans ce cas il faut soit choisir un autre loisir ou se faire désensibiliser.

L’apiculture apporte aussi des satisfactions matérielles

Il ne faut pas s’attendre avec une ou quelques ruches à en tirer un vrai revenu. Mais pour l’apiculteur, la satisfaction de produire son propre miel, naturel savoureux, et artisanal se renouvelle chaque année.
La récolte (une au printemps et une autre en été) varie énormément suivant les conditions climatiques et l’abondance des fleurs.
Les abeilles récoltent ou secrètent aussi d’autres produits :

  • Le pollen est l’élément mâle des végétaux à fleurs. Il possède des qualités gustatives particulières et des vertus thérapeutiques. Sa récolte est possible au niveau de l’apiculteur de loisir.
  • La gelée royale provient de la sécrétion des glandes hypopharyngiennes des jeunes abeilles ouvrières. Sa production est difficile à réaliser au niveau amateur sauf de façon occasionnelle et non commerciale.
  • La cire d’abeille est nécessaire à la construction des rayons. L’apiculteur la réutilise pour faire des cires gaufrées à remettre dans les ruches.
  • La propolis est une résine recueillie par les abeilles sur les bourgeons des arbres. Elle possède des propriétés antiseptiques utilisées par l’abeille elle-même. Sa récolte est possible au niveau de l’apiculteur l’amateur.

Chacun peut devenir apiculteur

Comme pour un potager familial, il est possible de trouver un emplacement pour installer une ruche, soit dans son jardin, soit chez un agriculteur ou un autre propriétaire d’un terrain.
Il existe des règles précises d’éloignement par rapport aux propriétés voisines et il est important de ne pas risquer d’importuner ses voisins.

Découvrir

l'abeille

L’abeille commune est un insecte hyménoptère, de couleur brun foncé, muni de quatre ailes, de six pattes et d’un aiguillon. C’est un animal grégaire qui vit exclusivement en colonie dans une ruche comprenant en pleine saison une reine (la mère de la ruche), quelques milliers de mâles et plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières, récoltant la nourriture et assurant la protection des œufs.
L’abeille est protégée par la loi, il convient de penser à elle lors de l’emploi de traitements chimiques. Pour la protéger, il est indispensable de respecter les instructions d’utilisation des produits, d’autant plus que 70% de la production du miel provient de plantes cultivées.
L’abeille n’est normalement pas agressive : elle ne pique que lorsqu’elle se sent menacée. Rustique, elle possède une bonne capacité d’hivernage, résiste bien aux intempéries, essaime moyennement et assure une production de miel correcte. Bien adaptée à la région, elle s’élève facilement et réclame un minimum de soins.

Le choix de l’abeille noire locale dans les ruchers de la SAHN contribue à sa conservation et évite que sa présence se trouve menacée par les abeilles d’importation et les hybrides qui en résultent.

Conseils

Comment installer un rucher

Installer une première ruche c’est déjà créer un rucher, quelle que soit son ampleur présente ou à venir.

Le choix de l’emplacement est capital : l’environnement du rucher détermine les récoltes futures.

Installez votre rucher dans un endroit qui bénéficiera d’un ensoleillement important ; évitez un endroit trop humide, venteux, ombragé ou dans une zone de brouillards fréquents. L’exposition Sud – Sud Est est idéale.

Une étude préalable du potentiel mellifère dans un rayon de 3,5 KM au fil des saisons, constitue la première étape. Ne négligez pas de dialoguer des atouts et des inconvénients avec les apiculteurs déjà installés dans le secteur.

  • L’accès du futur rucher doit être facile et de préférence desservie par une route carrossable.
  • Les abeilles ne supportent pas l’humidité, il est donc nécessaire de bien isoler les ruches du sol sur des supports stables et bien équilibrés (supports métalliques, des traverses de chemin de fer en bois, des moellons etc.). Evitez les pneus récupérés peu stables et pas très écologiques.
  • Inclinez légèrement la ruche vers l’avant pour faciliter l’évacuation des déchets et de l’humidité liée à la condensation.
  • Si le toit de la ruche est plat, prenez la précaution de le lester d’une pierre pour éviter qu’une bourrasque ne l’enlève.
  • Les abeilles ne doivent être gênées dans leur activité par aucun obstacle, ni herbes ni broussailles. Il faut donc débroussailler les abords de chaque ruche à l’installation mais aussi au printemps et durant l’hiver.
  • L’apiculteur disposera ses autres ruches de manière désordonnée : l’alignement favorise le phénomène de dérive qui est préjudiciable aux colonies.
Les apiculteurs novices

Il est fortement recommandé de débuter avec au moins deux colonies, mais pas plus de cinq ou six avant d’avoir acquis une certaine expérience.
Deux colonies permettent de comparer leur vitesse de développement lorsqu’elles reprennent leur activité au printemps. Gérer deux colonies permet aussi d’en comparer les caractéristiques.
L’intérêt d’une seconde colonie est inestimable en situation d’urgence. Si la première perd sa reine et si les abeilles disparaissent, il est possible de transférer un cadre contenant du couvain d’une colonie à l’autre. Les abeilles de la première colonie peuvent nourrir les jeunes larves de la seconde pour obtenir une nouvelle reine.

Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le guide mis à votre disposition en cliquant sur ce lien.

Dossier

L'essaim et l'essaimage

Depuis des millions d’années, l’essaimage assure la pérennité de l’espèce.

Dans une apparente cohésion, plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières gorgées de miel s’envolent autour de la reine. Ce phénomène complexe est préparé plusieurs semaines à l’avance.
Les essaims sont visibles de fin avril jusqu’à fin juin, ce qui correspond à la période d’essaimage.
L’essaimage est un processus de division naturelle de la colonie en deux populations. La reine en place quitte la ruche accompagnée par une grande partie des ouvrières de tous âges pour former un essaim qui se met en grappe.
L’essaim laisse dans la ruche initiale le nid avec du couvain naissant, environ un tiers des ouvrières et des cellules royales prêtes à éclore. Une jeune reine remplacera l’ancienne, et la colonie reformée commencera son développement.
Les facteurs déclenchants :
Une population nombreuse, la période entre avril et mi-juillet, des conditions climatiques qui ont favorisé les élevages du couvain et des cellules royales, et des récoltes abondantes.
L’essaimage coïncide généralement avec le pic d’élevage du couvain.
C’est dans les colonies contenant beaucoup de couvain, dont les abeilles sont jeunes et manquent de place, que le processus se déclenche le plus facilement. Celles qui sont pourvues de jeunes reines sont moins essaimeuses que celles contenant des reines âgées.
Un processus anticipé
L’essaimage est préparé deux à quatre semaines à l’avance.
Du fait d’un grand nombre d’individus, la phéromone royale n’est plus correctement distribuée parmi les ouvrières et par manque d’inhibition celles-ci commencent à construire des cellules royales. Elles commencent l’élevage de larves royales (de 10 à 30 jusqu’ 60) qu’elles nourrissent avec de la gelée royale.
Entre temps la reine, nourrie moins intensément par les ouvrières, réduit sa ponte et la taille de son abdomen. Ainsi elle volera pour essaimer. Les ouvrières se gorgent de miel (plus de 30 mg par abeille) plusieurs jours avant l’essaimage afin d’avoir suffisamment d’énergie pour assurer la construction du nouveau nid.
A la sortie de la ruche, l’essaim se pose sur un support, souvent une branche d’arbre situé proche de la ruche.
Lorsque les ouvrières éclaireuses ont trouvé le site idéal pour s’installer l’essaim s’envole .Ce nuage d’abeilles, d’un diamètre moyen de 10m orienté par les éclaireuses se déplace à une vitesse de 11km /h et à une hauteur moyenne de 3 mètres. Puis les éclaireuses se fixent à l’entrée du nouvel habitat et ventilent en produisant les phéromones de Nasanov qui attirent les abeilles à l’intérieur.

Un essaim peut élire domicile dans votre jardin. Face à la multitude d’abeilles, pas de panique !
Si vous trouvez un essaim d’abeilles dans votre jardin, n’essayez pas de le chasser ! Il n’est pas dangereux tant que l’on n’essaie pas de le déloger.
Des apiculteurs de la SAHN se portent volontaires pour recueillir les essaims et ainsi développer leur rucher. Selon le canton dans lequel vous vivez, vous pouvez contacter directement l’un d’entre eux pour qu’il procède à la récupération des abeilles.

Maladies

La santé des abeilles

Soigner et protéger les abeilles

Comme tous les êtres vivants, les abeilles sont menacées par des maladies, des parasites, des prédateurs ou des ennemis.

Tout possesseur de ruches en fait rapidement l’expérience et doit se tenir informé sur les pathologies des abeilles, surtout depuis l’arrivée en Europe du varroa qui a envahi tous les ruchers et récemment du frelon asiatique.

Le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique parfaitement à l’abeille. Car les traitements de ses maladies qui existent sont loin d’être totalement efficaces.

Les mesures de prévention relèvent en grande partie de la technique apicole.

Retrouvez tous les conseils et suivez l’actualité sanitaire sur le site du GDSA et de la FNOSAD.

Prédateurs et nuisibles de la ruche

Lutte contre le frelon asiatique
La saison apicole est à peine terminée que nous constatons les attaques récurrentes des frelons asiatiques sur nos colonies.
« Mieux vaut prévenir que guérir »
Détruire les nids en novembre ou décembre n’est pas assez efficace, par contre, piéger les reines fondatrices au printemps permet de diminuer la pression devant nos ruches en évitant un nombre considérable de nids secondaires au cours de l’été.
Nous constatons que le piégeage sélectif de printemps, effectué par de nombreux apiculteurs volontaires accompagnés par le GDSA76, ainsi que quelques communes, a fait chuter la prolifération de ces prédateurs dans ces secteurs.
Piéger au printemps, diffuser l’information autour de vous, collègues apiculteurs, voisins, communes.

Aethina tumida*
Le petit coléoptère de la ruche menace nos colonies, c’est un prédateur ravageur et très envahissant. Les larves consomment les œufs, le couvain et le miel qui à terme fermente. Les adultes se nourrissent de miel et de pain d’abeilles et vident les réserves. Il est très compliqué de l’éradiquer.
Il n’est pas encore repéré dans l’hexagone mais il est détecté sur l’ile de la Réunion depuis 2022, il a occasionné des destructions de ruchers. Il est aussi développé dans le sud de l’Italie depuis 2014 (pays historiquement producteur d’essaims et de reines). La législation actuelle sanctionne les apiculteurs sévèrement et impose des mesures sanitaires contraignantes (destruction obligatoire du cheptel).

larve


Pour vos achats de reines et d’essaims, privilégiez les éleveurs locaux, renseignez-vous sur la fiabilité de ces fournisseurs et surtout évitez les importations des filières douteuses. En cas de non respect de ces précautions vous mettez vos ruchers en danger ainsi que vos collèges apiculteurs proches.
La bonne santé de nos abeilles en dépend.

Pour en savoir plus : https://www.gdsa76.fr/ ; https://www.fnosad.com/

Droit

la législation

abeille fleur jardin
abeille-fleur-jardin

Nouvelle réglementation des emballages

Il est bien possible que bon nombre de nos adhérents ne connaisse pas leurs obligations depuis 1992 en tant qu’utilisateurs d’emballages lors de leurs ventes de pots de miels, pollens… Ils ont la responsabilité du devenir des emballages qu’ils mettent sur le marché et doivent contribuer, par le paiement d’une taxe, à l’élimination ou au recyclage de ceux-ci.
Le montant de la taxe annuelle dépend bien entendu des poids d’emballages utilisés. La taxe minimale annuelle à acquitter est de 80€.
Même les apiculteurs n’ayant que quelques ruches doivent respecter la réglementation et apposer sur le contenant certaines informations.

Nouvelle réglementation des emballages (CITEO)

La responsabilité du devenir des emballages mis sur le marché, incombe au vendeur qui doit contribuer, par le paiement d’une taxe, à l’élimination ou au recyclage de ceux-ci. Le montant de base de cette taxe est de 80€ par an.
Grâce à un contrat de groupe souscrit par le SNA (Syndicat National Apicole), la SAHN s’acquitte pour ces adhérents de la cotisation avec un prix à la ruche de 0,07 €. Cela leur permet de faire figurer les infos tri (voir exemple ci-dessous) sur leurs emballages.

En cas de contrôle, l’attestation de paiement de la taxe CITEO doit être présentée.
Les adhérents de la SAHN peuvent la télécharger sur le site : https://apiconnect.fr/
Ce service étant nouveau, si l’adhérent n’est pas reconnu dans le fichier Apiconnect, il doit contacter le SNA : https://www.snapiculture.com/contact/

Pour plus de renseignements sur la taxe CITEO : https://www.citeo.com/

La consigne et la réutilisation de pots en verre

Il est possible de réutiliser les pots de verre (pas les capsules) dès lors que les prescriptions en matière de nettoyage et de désinfection sont respectées, conformément aux dispositions du règlement 852/2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires qui prévoit que :
CHAPITRE X
1. Les matériaux constitutifs du conditionnement et de l’emballage ne doivent pas être une source de contamination.
2. Les conditionnements doivent être entreposés de telle façon qu’ils ne soient pas exposés à un risque de contamination.
3. Les opérations de conditionnement et d’emballage doivent être effectuées de manière à éviter la contamination des produits. Le cas échéant, notamment en cas d’utilisation de boîtes métalliques et de bocaux en verre, l’intégrité et la propreté du récipient doivent être assurées.
4. Les conditionnements et emballages qui sont réutilisés pour les denrées alimentaires doivent être faciles à nettoyer et, le cas échéant, faciles à désinfecter.

Selon la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations), il n’y a pas d’étiquetage ou d’indication particulière à apposer sur le pot en verre réutilisé.

 

Règles d’importation d’abeilles ou reines

Lire le texte en cliquant ici.

Flore

La flore mellifère

plante mellifère
La plante mellifère de l'année : Verbena bonariensis

Un nouveau souffle envahit nos jardins. Rendus sensibles à l’écologie par la progression des idées de préservation de la biodiversité, les jardiniers amateurs ou professionnels commencent à s’intéresser aux plantes natives, aux formes sauvages et naturelles en complément des végétaux horticoles.
Accueillir des espèces mellifères riches en nectar, pollen ou miellat nutritif, est une action personnelle simple que chacun peut entreprendre dans son jardin.
Alors cultivez des plantes mellifères afin de favoriser la biodiversité !
Cultiver les plantes mellifères, c’est faire un geste pour notre planète.

La plante mellifère de l’année…

Verbena bonariensis, bien qu’originaire d’Amérique du Sud, est bien plus rustique que prévu. C’est une vivace à floraison tardive. De juillet jusqu’aux gelées viennent en grandes inflorescences des fleurs en étoile de 6 mm violet lila. Pouvant pousser jusqu’à 2m de haut, elle procure un effet d’ensemble très coloré qui permet toutefois de voir les plantes qui se trouvent derrière étant donné la rareté des feuilles sur les tiges. Mellifère, elle est très bien adaptée aux conditions chaudes et sèches de l’été. L’auto-semis est généreux ce qui permet à la plante de redémarrer toute seule même si le pied d’origine meurt.
A planter de préférence au printemps.

Vous pouvez retrouver cet arbuste à la pépinière Arbore et sens, 64 route de Dieppe, 76660 Osmoy-St-Valéry (Tél : 06 31 85 71 13).

Attirer et nourrir les insectes butineurs au jardin

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