societe apicole de haute-normandie

Côté réussite, en voici une qui pourrait bien dépendre des dérives environnementales dues aux activités humaines. Tous les relevés de températures le confirment, le climat normand évolue et nous offre plus de journées de très bonnes miellées. Pour la seconde année consécutive, les récoltes de miel ont généralement été satisfaisantes.

Mais notre apiculture est toujours soumise à de fortes pressions :

• agro-chimiques plus ou moins fortes suivant les endroits.
• à un destructeur de colonies qu’est le varroa et dont tout le monde ne mesure pas encore les ravages qu’il peut faire et ceci malgré une présence en Normandie datant de près de 35 ans. Les moyens de lutte évoluent. Tenez-vous informé et appliquez les recommandations avec leurs protocoles de mises en œuvre. Ne jouer pas aux « apprentis sorciers ». Vos colonies pourraient fort le regretter.
• à un terrible prédateur d’abeilles et d’insectes qu’est le frelon asiatique. Une colonie de frelons est capable de vous anéantir totalement une ruche en quelques semaines. Il vous faut impérativement piéger au printemps afin de détruire le maximum de reines, génératrices de futures colonies.
• économiques : les prix de nos consommables dépendent des tensions et conflits humains que nous pouvons rencontrer sur notre planète. Avez-vous vu l’évolution des prix de nos équipements en bois ? De celui des pots en plastique, en verre et de ceux des sirops et candis, de l’inox. Contraint, l’apiculteur est obligé d’augmenter ses prix pour essayer de maintenir ses marges. Ne bradez pas vos miels ! Respectez votre temps passé, même si pour beaucoup d’entre nous c’est la passion qui nous anime.

Nous espérons que vous aurez été nombreux à avoir participé à notre nouvelle manifestation « Les Automnales de l’Apiculture », en assistant notamment à la conférence d’Éric Tourneret.

Informez-vous auprès de revues ou de sites ayant de bonnes notoriétés techniques. A l’appui de celles-ci, essayez, observez et même contemplez vos résultats. Partagez-les avec d’autres. Réitérez les essais afin de les valider. Ayez donc une approche technique et scientifique. Voilà ce que je vous souhaite à tous pour l’année 2024. Et vive l’apiculture !